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Plainte contre Mame Mbaye Niang : Sonko a un pas de manquer le rendez-vous de 2024.

Plainte contre Mame Mbaye Niang : Sonko a un pas de manquer le rendez-vous de 2024.

Ousmane Sonko risque gros avec cette plainte de Mame Mbaye niang. Des accusations du leader de Pastef contre l’actuel ministre du tourisme et des loisirs qui pourrait lui coûter sa candidature en 2024.

En effet, tout est parti, lors d’une conférence de presse où Ousmane Sonko disait détenir des preuves contre Mame Mbaye Niang dans l’affaire Prodac. Un document, plus précisément de l’IGE qui épinglerait l’ancien Ministre de la Jeunesse dans l’affaire dite des 29 milliards. Avant, par la suite, face aux enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC), de se rétracter. Il (Sonko) disait s’être trompé et qu’il s’agissait plutôt d’un rapport de l’IGF.

Une erreur qui pourrait lui coûter cher, une occasion en or pour ses détracteurs du régime pour l’éloigner de la course présidentielle. Car lors de son face à face avec les enquêteurs, Sonko disait détenir ces preuves et qu’il voulait attendre d’être convoqué par le juge afin de le lui montrer. Seulement, c’était sans compter sur nos confrères du journal “Le Quotidien” qui révèlent que ce serait juste au sortir de cette convocation à la DIC que le “Patriote” aurait écrit à l’IGF pour leur demander une copie de ce rapport. souhait, qui, évidemment n’a pas été exaucé. Ce qui pourrait lui poser préjudice si, toutefois, il va en procès contre Mame Mbaye Niang si on se souvient de l’affaire Madiambal Diagne-Souleymane Teliko. Sonko pourrait, ainsi être rattrapé par cette jurisprudence du journaliste qui a été condamné en 2021 en première instance pour avoir fait un lapsus entre “Union Européenne” et “Union Africaine”. Devant le Juge, Madiambal Diagne avait brandit un rapport contre le juge Teliko. Ce qui n’a pas empêché sa condamnation malgré qu’il ait fait amende honorable sur ce lapsus.

Pour ainsi dire que si le juge n’est pas clément avec Ousmane Sonko qui pourrait ne pas détenir des preuves contre Mame Mbaye Niang, le leader de Pastef risquerait, au minimum six (6) mois de prison. Ce qui pourrait l’éloigner de la course présidentielle, il ne pourra pas faire sa campagne… Car il pourrait être rattrapé par la loi n°2021-23 du 02 mars 2021 portant code électoral sénégal en son article 29 et 30 que nous vous proposons in extenso :

Art.L.29.- Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale :

1° les individus condamnés pour crime ;

2° ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis ou à une peine
d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à un mois, assortie ou non d’une amende, pour l’un des délits suivants : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption et trafic d’influence, contrefaçon et en général pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à cinq ans d’emprisonnement ;

3° ceux condamnés à plus de trois mois d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six mois avec sursis, pour un délit autre que ceux énumérés au deuxièmement ci-dessus sous réserve des dispositions de l’article L.28 ;

4° ceux qui sont en état de contumace ;

5° les faillis non réhabilités dont la faillite a été déclarée soit par les tribunaux
sénégalais, soit par un jugement rendu à l’étranger et exécutoire au Sénégal ;

6° ceux contre qui l’Interdiction du droit de voter a été prononcée par une juridiction pénale de droit commun ;

7° les incapables majeurs.

Art.L.30.- Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale pendant un délai de cinq ans à compter de la date à laquelle la condamnation est devenue définitive, les condamnés soit pour un délit visé à l’article L.29, troisième tiret, à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un mois et inférieure ou égale à trois mois ou à une peine d’emprisonnement avec sursis égale ou supérieure à trois mois et inférieure ou égale à six mois, soit pour un délit quelconque à une amende sans sursis supérieure à 200.000 FCFA, sous réserve des dispositions de l’article L.28. Toutefois, les tribunaux, en prononçant les condamnations visées au précédent alinéa, peuvent relever les condamnés de cette privation temporaire du droit de vote et d’élection.

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