Né le 10 juillet 1981 à Thiadiaye, Mamadou Niang a été attrait ce mardi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour y répondre des délits d’abus de confiance, d’escroquerie et de vol de véhicule. Pour ce motif, il a été condamné à un an de prison ferme.
Pour comprendre l’affaire, il faut remonter l’histoire d’une amitié qui a mal tourné entre deux voisins. En effet, tout est parti, lorsque Cheikh Abdou Mbacké a eu la gentillesse de louer sa voiture à son ami, Mohamed Niang.
Selon le procès-verbal du rapport de la gendarmerie, le sieur Niang avait loué la voiture de Cheikh Abdou Mbacké, qui vit actuellement aux États-Unis pour 15 jours, même s’il a trois fois remboursé.
Interrogé sur les faits qui lui sont reprochés, le prévenu niera en précisant qu’il n’a jamais tenté d’escroquer son ami. « On s’est rencontré à l’hôtel King Fahd Place, et à partir de là, on a commencé à travailler ensemble et il m’a donné une somme de 5 millions et une voiture, mais je n’ai même pas pensé à voler son véhicule », a affirmé le prévenu devant le juge.
Lorsque l’échéance est terminée, Mamadou Niang n’a pas rendu la voiture est en a profité pour faire des prospections de terrains à Diass. C’est là-bas qu’il a été en contact en contact avec Abdou Aziz Ndoye et a insisté pour que ce dernier lui prête de l’argent afin d’acheter du foncier à Diass.
Invité encore devant la barre pour éclaircir ces accusations, il déclare : Abdou Aziz Ndoye est un ami à moi, je l’ai sollicité pour qu’il m’aide à résoudre quelques besoins. « Et quand j’ai eu besoin de terrains à Diass, je me suis rapproché de lui. D’ailleurs, je lui ai donné la voiture pour qu’il me prête de l’argent mais finalement les transactions n’ont pas abouti » , a expliqué le sieur Mamadou Niang.
Le parquet a requis un an ferme pour le sieur Mamadou Niang.
L’avocat de la partie civile a demandé au juge d’appliquer la loi en condamnant le mis en cause. Il a aussi rappelé que jusque-là la carte grise n’est pas trouvée et le sieur a avoué sans ambages devant le tribunal qu’il a pris la voiture de son client. Suffisant pour la défense de la partie civile de réclamer la somme de 4,5 millions en guise de dommages et intérêts.